L’intégration des TIC dans l’enseignement des éléments culturels en classe de FLE au Département de Langue et de Civilisation Françaises

Depuis les années 80, dans la didactique des langues, on parle beaucoup du rôledes connaissances culturelles dans l’enseignement d’une langue étrangère. Le didacticien Porcher signale que, dans le principe épistémologique, langue et culture sont « indissociables » (Porcher, 1986) et que « Toute langue véhicule avec elle une culture dont elle est à la fois la productrice et le produit. » (Porcher, 1995). Narcy-Combes (2005) rappelle aussi que langage, culture et savoir(s) entretiennent entre eux une « relation transductive », c’est-à-dire qu’ils ne peuvent exister indépendamment les uns des autres. De ces remarques des grands didacticiens, l'enseignement des éléments culturels est indissociable de celui de la langue et la compétence culturelle devait être visée comme un enseignement apprentissage complémentaire lié à l'acquisition d'une compétence langagière. Pourtant, l’enseignement des éléments culturels, qui accompagne et complète l’enseignement linguistique, soulève beaucoup de difficultés : passer d'une langue-culture à l'autre c'est s'éduquer progressivement à percevoir les signes étrangers verbaux et non verbaux autrement qu'on les perçoit quotidiennement, autrement de la manière dont le partenaire, c'est-à-dire l'interlocuteur natif les perçoit. Ce que l’on entend par culture constitue un enjeu didactique essentiel dans l’enseignement des langues. Cette situation nous amène à réfléchir : Quelle définition donner de la notion de culture ? Quel statut donner à la culture dans l’enseignement du FLE ?

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4 INTRODUCTION 1. Motivation et pertinence scientifique et sociale de la recherche Les finalités de l’apprentissage des langues étrangères sont d’abord et surtout, dans ce monde moderne, d’ordre pratique. Chez un individu, la capacité à communiquer est loin de se limiter à la détention d’un capital linguistique. Pour communiquer avec une personne venant d’un autre pays, appartenant à une autre culture, il faut acquérir une compétence culturelle, une capacité de comprendre le point de vue de l’autre. Cette remarque qui semble bien évidente aujourd’hui était, dans une longue période, niée par plusieurs didacticiens de langue. De nos jours, enseigner une langue, c’est aussi enseigner une culture, fournir une bagage culturel indispensable aux apprenants pour qu’ils puissent communiquer correctement (d’un point de vue culturel et non linguistique) dans la société qui la parle. Or, dans nos cours de pratique de langue, nous reconnaissons chez les étudiants l’inadaptation des actes langagiers dans un contexte communicatif concret qui est due au manque de connaissance culturel, aux interférences négatives de la culture maternelle. En plus, en étant aussi nous affrontés des problèmes de communication relatifs à l’interférence culturelle, l’idée d’enseigner la compétence culturelle à nos étudiants nous a toujours intéressée. Très vite, nous nous sommes rendu compte que notre projet était trop ambitieux. Le cadre restreint d’un mémoire de Master ne serait jamais suffisant pour un sujet si vaste. C’est pourquoi, nous allons, dans ce travail, traiter l’enseignement de la culture française en tant qu’une partie intégrante de l’enseignement du FLE et non une discipline à part. Notre travail trouve encore son inspiration dans ce remarque : depuis quelques décennies, nous témoignons la rapidité de l’extension des moyens de l’informatique et de communication. Les TIC, surtout le multimédia bénéficie d’une priori perception auprès des apprenants : il est connoté positivement et est synonyme de divertissement, de ludisme. Sur le plan pédagogique et dans le contexte universitaire, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont pris une place de plus en plus importante avec l’application de nouveaux outils tels que vidéo, télévision, CD-Rom, Internet, logiciels, etc.). 5 Face au problème de l’enseignement de la culture et dans ce mouvement d’intégration technologique en éducation que nous vivons depuis quelques années, il est important de savoir comment utiliser les TIC à des fins pédagogiques et progresser vers une exploitation efficacement des TIC dans l’enseignement/apprentissage des éléments culturels et dans le développement de la compétence culturelle. Nous constatons cependant que les TIC ne sont pas très utilisées dans l’enseignement/apprentissage des langues étrangères au Vietnam. Il existe encore des enseignants qui sont plutôt défavorables à l’idée d’intégrer des TIC dans la classe de langue. Certains professeurs prouvent des sentiments d’ignorance à l’efficacité de ces outils ou ne voient pas la nécessité de recourir à ces outils de travail dans la classe en pensant que les TIC n’offre pas plus d’avantages par rapport à la classe traditionnelle. De nos observations, les cours du FLE au Département de Langue et de Civilisation françaises et dans bien d’autres établissements d’enseignement du FLE se passent des TIC et se limitent dans le cadre des cassettes, des images et photos. C’est avec toutes ces remarques que nous envisageons à cerner « L’intégration des TIC dans l’enseignement des éléments culturels en classe de FLE au Département de Langue et de Civilisation Françaises » comme sujet de recherche. Au cours de notre recherche, plusieurs questions se posent, auxquelles nous tenterons d’apporter des éléments de réponse. Nous nous demandons si les TIC, surtout l’Internet est vraiment un moyen efficace de mener à bien l’apprentissage du FLE et la découverte des éléments de la culture française et francophone. Les TIC démotivent-ils les apprenants dans les cours ou au contraire, ils les incitent à bien travailler ? Pourquoi défavorise-t-on ces outils pédagogiques bien appréciés dans le monde entier ? Y a-t-il des difficultés et des problèmes d’utilisation des TIC dans la classe de FLE ? Et si oui, pourrons-nous penser à une intégration satisfaisante des TIC dans l’enseignement des éléments culturels pendant les cours de langue ? 6 2. Hypothèse de recherche Nous partons, dans ce travail, des hypothèses que les TIC sont vraiment des outils pédagogiques très efficaces. Les enseignants et les apprenants du Département de Langue et de Civilisation Françaises, bien que les TIC ne fassent jamais une partie intégrant de leurs cours, reconnaissent bien l’utilité de ces moyens dans l’enseignement/apprentissage du français et des contenus culturels. Ils considèrent aussi efficaces les TIC pendant les cours de langue, cependant, certains problèmes et difficultés (matériaux ou humains) les empêchent à les exploiter. Nous nous doutons aussi que l’utilisation des TIC dans les cours de FLE soit favorable pour sensibiliser les apprenants à des connaissances culturelles grâce d’une part, à la grande variété de documents disponibles sur le réseau, et d’autre part, à l’intérêt d’avoir désormais accès à des supports combinant le son, l’image et le texte. Il semblait que varier les documents en classe serait l'objet d'une augmentation de la motivation et de l'intérêt pour l'étude des éléments culturels français. Ainsi, l’intégration des TIC dans les cours de langue est une idée motivante et réalisable. Notre dernière hypothèse porte sur l’utilisation de l’Internet dans les cours. Nous sommes d’avis que malgré des difficultés de connecter à l’Internet dans les salles de cours, l’idées d’utiliser l’Internet est non seulement (et toujours) envisageable mais elle apporte encore des résultats appréciables. 3. Méthodologie de recherche. Pour vérifier les hypothèses formulées plus haut, nous jugeons nécessaire dans notre travail de recherche de construire une base théorique avec des notions fondamentales s’assortissant des clarifications nécessaires sur la culture et les éléments culturels, les approches pédagogiques et les stratégies d’aborder les faits culturels dans la pratique de classe. De même, nous allons adopter une méthode analytique pour une analyse générale des notions de culture et des TIC. Cette méthode sera encore utilisée pour clarifier les apports 7 d’Internet dans l’enseignement/apprentissage du français en général et des éléments culturels français et francophones en particulier. La technique d’enquête par questionnaire auprès des étudiants et des enseignants au Département de Langue et de Civilisation françaises- École Supérieure de Langues et d’Études Internationales- Université Nationale de Hanoi nous sera utilisée comme méthode centrale pour décrire l’état des lieux de l’enseignement des éléments culturels et les apports des TIC dans cet enseignement. L’analyse des résultats de l’enquête nous aide à tirer des propositions pédagogiques importantes. 5. Plan de recherche. Notre mémoire sera organisé en quatre chapitres. Dans un premier temps, nous situerons notre recherche par rapport à la théorie de l’enseignement de la culture en FLE. Ces références serviront à trouver une approche adéquate pour l’enseignement des éléments culturels étrangers. Nous présenterons également les potentialités générales des TIC en termes d’enseignement/apprentissage des langues, en nous basant sur certains experts du domaine. Ensuite, pour une recherche contextualisée ciblée relative à notre sujet, le deuxième chapitre visera à faire état du contexte de l’enseignement des éléments culturels au Département de Langue et de Civilisation françaises. Nous analyserons, dans un troisième temps, l’apport des TIC dans l’enseignement de la compétence culturelle en FLE. Nous commencerons ce chapitre par une observation de l’état actuel de l’utilisation des technologies dans l’enseignement de la compétence culturelle au Département de Langue et de Civilisation français, Ecole supérieure de Langues Etrangères: place actuelle des technologies, difficultés rencontrées au cours de cette utilisation. Nous examinerons ensuite les potentialités des TIC adéquates à l’enseignement de la compétence culturelle. Enfin, dans le dernier chapitre, nous donnerons nos suggestions personnelles pour une intégration satisfaisante des TIC dans l’enseignement des éléments culturels. Nous proposerons, d’une part, des activités et des tâches s’appuyant sur les TIC visant à former les 8 apprenants à la compétence culturelle; nous suggèrerons, d’autre part, des solutions aidant à dépasser des difficultés d’usage qu’ont rencontrées les enseignants de FLE ainsi que les suggestions en vue d'améliorer et de perfectionner la compétence professionnelle des enseignants de français dans leur enseignement des éléments culturels. 9 CHAPITRE 1. CADRE THEORIQUE 1. Langue et culture dans l’enseignement/apprentissage de langues étrangères Depuis les années 80, dans la didactique des langues, on parle beaucoup du rôle des connaissances culturelles dans l’enseignement d’une langue étrangère. Le didacticien Porcher signale que, dans le principe épistémologique, langue et culture sont « indissociables » (Porcher, 1986) et que « Toute langue véhicule avec elle une culture dont elle est à la fois la productrice et le produit. » (Porcher, 1995). Narcy-Combes (2005) rappelle aussi que langage, culture et savoir(s) entretiennent entre eux une « relation transductive », c’est-à-dire qu’ils ne peuvent exister indépendamment les uns des autres. De ces remarques des grands didacticiens, l'enseignement des éléments culturels est indissociable de celui de la langue et la compétence culturelle devait être visée comme un enseignement apprentissage complémentaire lié à l'acquisition d'une compétence langagière. Pourtant, l’enseignement des éléments culturels, qui accompagne et complète l’enseignement linguistique, soulève beaucoup de difficultés : passer d'une langue-culture à l'autre c'est s'éduquer progressivement à percevoir les signes étrangers verbaux et non verbaux autrement qu'on les perçoit quotidiennement, autrement de la manière dont le partenaire, c'est-à-dire l'interlocuteur natif les perçoit. Ce que l’on entend par culture constitue un enjeu didactique essentiel dans l’enseignement des langues. Cette situation nous amène à réfléchir : Quelle définition donner de la notion de culture ? Quel statut donner à la culture dans l’enseignement du FLE ? 1.1. La notion de culture Pour comprendre la notion de « culture », nous commençons par l’étymologie du terme. A la fin du XIXe siècle, avec l'apparition des sciences sociales, on a commencé à parler de «cultures» (au pluriel). L’anthropologue anglais Tylor (1871), en a donné la première définition du terme: «La culture est un tout complexe englobant les connaissances, les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes ainsi que les autres capacités et habitudes acquises par l'homme en tant que membre d'une société.»       10 Au cours du développement de la société, y compris celui des sciences, on a vu apparaître plusieurs définitions de la culture en fonction du domaine dont elle a fait l'objet d'étude. Kroeber et Kluckhohn (1952) ont rédigé une liste de plus de 200 définitions différentes du mot culture dans leur livre. Nous pourrons ainsi trouver des conceptions parfois très divergentes d'historiens, d'anthropologues, de philosophes, de sociologues, etc… En bref, dans son sens le plus large, la culture, se définit comme un ensemble de connaissances transmis par des systèmes de croyance, par le raisonnement ou l’expérimentation, qui la développent au sein du comportement humain en relation avec la nature et le monde environnant. Elle comprend ainsi tout ce qui est considéré comme acquisition de l’espèce, indépendamment de son héritage instinctif, considéré comme naturel et inné. - Au plan individuel, la culture est l’ensemble des connaissances acquises, l’instruction, le savoir d’un être humain. - Au plan collectif, la culture représente également l’ensemble des structures sociales, religieuses, etc., et les comportements collectifs tels que les manifestations intellectuelles, artistiques, etc., qui caractérisent une société. De manière plus spécifique, en éthologie, la culture désigne tout comportement, habitude, savoir, système de sens (en anthropologie) appris par un individu biologique, transmis socialement et non par héritage génétique de l’espèce à laquelle appartient cet individu. La culture se définit en ce sens comme un ensemble de connaissances transmis par des systèmes de croyance, par le raisonnement ou l’expérimentation, qui la développent au sein du comportement humain en relation avec la nature et le monde environnant. Elle comprend ainsi tout ce qui est considéré comme acquisition de l’espèce, indépendamment de son héritage instinctif, considéré comme naturel et inné. Nous prendrons ci-dessous la définition de la culture de l'UNESCO, présentée à la suite de la conférence mondiale sur les politiques culturelles tenue à Mexico en août 1982 dans « la Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles », qui, d’après nous, recouvre 11 assez complet les nuances du terme: « La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société, un groupe social ou un individu. Subordonnée à la nature, elle englobe, outre l'environnement, les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions, les croyances et les sciences. » 1.2. La culture ou la civilisation Dans plusieurs ouvrages, les auteurs utilisent très souvent les deux termes : la culture et la civilisation pour désigner l'ensemble de connaissances socioculturelles dans l'enseignement du F.L.E. «Les notions de culture et de civilisation ont été l'objet, pendant des siècles et dans différents pays, de la part des historiens, des philosophes et des anthropologues, d'interprétations diverses, chacun des mots évoluant parfois isolément, parfois en relation avec l'autre et, dans ce dernier cas, souvent pour s'opposer, quelquefois pour se confondre.» (Reboullet, 1973). Ces deux notions sont synonymes ou concurrents dans la didactique des langues étrangère ? C’est pour ce la que nous trouvons nécessaire de recourir à la définition du terme de civilisation pour mieux définir la culture. L’histoire du mot montre que, conformément à son étymologie, ce terme a d’abord désigné la différence entre les peuples les plus « évolués » et les autres. C’est ce qu’atteste la première annotation du dictionnaire Le Robert : « La civilisation : ensemble des caractères communs aux vastes sociétés les plus évoluées; ensemble des acquisitions des sociétés humaines (opposé à nature, barbarie)”. Vu le nombre considérable de ces définitions, nous trouvons que pour être simple, on définit la civilisation comme: “l’ensemble des phénomènes sociaux, religieux, intellectuels, artistiques, scientifiques et techniques propres à un peuple et transmis par l’éducation.” Alors, la culture ou la civilisation, c'est l'ensemble des caractères moraux et esthétiques, des moeurs et coutumes, des manières de penser et de vivre, des créations communs à une société quelconque ou à un groupe de sociétés. C'est ainsi que les concepts       12 de civilisation et de culture, pour des raisons concrètement opératoires, ont été confondus dans la même acception : «Il a été admis que civilisation (sens moderne) et culture (tel que l'emploient aujourd'hui les anthropologues et les sociologues anglo-saxons ou de langue espagnole) recouvraient le même contenu et pouvaient donc être indifféremment employés». (Reboullet, 1973) Dans la didactique des langues étrangères, nous nous mettons d'accord avec l'anthropologue Sapir et le sociologue Madras (1992) en considérant que pour des raisons essentiellement opératoires, la culture et la civilisation sont synonymes, et que c'est «l'ensemble des attitudes, des visions du monde et des traits spécifiques de civilisation qui confère à un peuple particulier dans l'univers sa place originale». En effet, dans l’enseignement des langues, c’est à cette acception que l’on réfère le plus souvent. 1.3. Les deux cultures Dans l’enseignement des langues étrangères, il convient de différencier deux composantes fondatrices de la culture : d’une part, le culturel, d’autre part le cultivé. La première, « le cultivé » chez Gallison (1980), ou « la culture cultivée » (Porcher, 1995), est la culture dite savante. Elle correspond à des savoirs touchant la littérature, les arts, l’histoire, etc. D’après Porcher (1995), la culture cultivée occupe une place primordiale dans une société, par laquelle la société distingue sa propre identité. Cette culture doit être impérativement transmise par l’institution éducative, parce qu’elle « reflète une culture » (Porcher, 2004). Elle a été longtemps la seule présente dans les méthodes de langues. La seconde, « la culture anthropologique », ou « le culturel » pour Gallison recouvre ce qu’on appelle d’ordinaire la culture quotidienne (surtout comportemental). Elle correspond à des manières dont les indigènes « voient le monde, la façon qu’ils ont de se comporter dans telle situation, ce qu’ils croient, leurs représentations de l’étranger, leur image de l’interculturel » (Porcher, 2004). D’après Gallison, le cultivé part nécessairement du culturel. Autrement dit, il n’y a pas plus de cultivé sans culturel que de fumée sans feu. Le culturel est donc le passage 13 obligé d’un cultivé. Or, par rapport à la première, celle-ci a une place inférieure dans l’enseignement des langues étrangères depuis toujours. Jusqu’au milieu des années quatre- vingt, cette dimension de l’enseignement du FLE n’a pas quasiment pénétré le cours de français. On a fait et on fait encore largement l’impasse sur le culturel : on a abordé et on aborde encore souvent directement le cultivé, le côté savant de la culture disponible en tant qu’objet de connaissance. Elle figure depuis longtemps aux programmes de l’école et université aussi bien pour les étrangers que pour les natifs sous forme de cours de Civilisation, Histoire, Géographie, Littérature etc. Cette culture cultivée a amené à pratiquer un enseignement livresque fondé sur l'engrangement des connaissances qui ne correspond pas aux besoins de l'apprenant étranger. De nos jours, on commence à souligner l’importance de la culture comportementale. De plus en plus de didacticiens ont rendu compte de la place importante de cette culture liée au vécu quotidien des locuteurs bien plus que d'une culture encyclopédique caractéristique de la culture cultivée, puisque c’est ce dont on a le plus besoin dans les contacts avec “ l’autre,”: ce sont les pratiques culturelles qui gouvernent la plupart des attitudes, des comportements et des conduites des natifs et c’est ainsi une clé pour que les apprenants de la langue comprennent et être compris d'eux. Pothier (2003) dit ainsi dans son livre : « Si l’on retient l’idée que la culture partagée est la clé d’un certain nombre de comportements sociaux collectifs et individuels, une compétence culturelle plus axée sur cette culture partagée devient incontournable pour l’apprenant étranger
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